Biographie

 Je suis une artiste originaire de Montréal, passionnée du travail de la ligne, de la gestuelle et des couleurs.

J'ai complété mon DEC en arts visuels en 2017, pour ensuite poursuivre mes études en enseignement de l’arts de 2018 à 2020 à l'Université Concordia.

Ma pratique du tatouage est apparue, tout d’abord, sans attentes, mais avec comme seul objectif de m’occuper entre ma fin de Cégep et la rentrée à l’Université.  Cette « exploration » a rapidement pris de l’ampleur, grâce la visibilité des réseaux sociaux, qui m’a permis de m’y consacrer à temps pleins.…

Lorsque je ne suis pas en train de tatouer à Montréal, on peut habituellement me retrouver à mon potager dans les cantons de l’est.

Ce projet de jardin a, lui aussi, vu le jour lors d’une période transitoire. J’ai plongé dans les légumes, lors du confinement de 2020, afin de m’occuper les mains et l’esprit pendant que le monde entier avait arrêté de tourner. Tout comme le tatouage, j’ai débuté sans connaissances ni attentes, mais j’ai rapidement appris à travers les découvertes et l’émerveillement constant face à tout ce que la nature a à nous offrir.

Depuis, je puise encore plus mon inspiration dans la nature.

Comme toute bonne artiste, je suis très sensible à mon environnement. J’ai tendance à remarquer les détails qui semblent invisibles aux communs de mortels, puis à leur trouver du beau.  je suis le genre de personne à voir du beau partout: le motif des graffitis superposés sur un mur de ruelle, les éclairs de fissures remontant le pilier d’un viaduc en décrépitude, la mousse multicolore à l’intérieur du Tupperware abandonné au fond du frigo de la job, la motte de poils recueillie après avoir brossé mon chien…

Dans une société où tout est optimisé, robotisé et calculé, j’aime faire pousser des carottes croches et faire des tatouages imparfaits.

J’ai l’impression que mes tatouages font le plus de sens lorsqu’ils circulent à travers une constellation de grains de beautés ou qu’ils se laissent deviner sous un tapis de poils.